Ce sont 44 sœurs qui viennent de toutes « les extrémités de la terre » pour ces réunions internationales !
Le Conseil général élargi (CGE) a pour but de faire le point sur ce qui se vit dans la Congrégation pour envisager son avenir. Il aide la Supérieure générale dans sa mission de veiller sur l’identité de la Congrégation, dans une fidélité au charisme fondateur, et à actualiser sa mission apostolique pour le monde contemporain.
Une réunion internationale des Finances, quant à elle, réunit les sœurs chargées de la partie économique de notre mission au niveau général et provincial. Ne formant qu’une famille, nous mettons toutes nos ressources en commun, à l’imitation des premiers disciples de Jésus (Ac 2, 44-45). Cela demande une certaine cohésion dans les façons de faire, une collaboration entre nous et une formation permanente. C’est ce que nous cherchons à créer et renforcer dans une réunion internationale des Finances.
Une réunion internationale est toujours un événement, une « de ces fêtes de famille auxquelles on aime à s’associer » (Mère Thérèse Couderc, 23 octobre 1867), en présence ou par la pensée. C’est ce qui nous permet de resserrer les liens entre nous, de nous connaître, de nous donner des orientations communes…
C’est aussi l’occasion de vivre une belle expérience d’interculturalité : se confronter à des cultures différentes de la sienne, à des modes de pensée différents, essayer de les comprendre pour avoir un dialogue respectueux de chacune. Cela demande d’aborder les échanges « avec une cœur large et généreux » (Exercices Spirituels de St Ignace n°5).
À ces réunions internationales, nous n’avons pas moins de 7 langues maternelles différentes mais heureusement cela ne nous empêche pas de partager la même langue de la Bonté de Dieu et de l’amour de notre mission commune pour l’Église et pour le monde, avec le vocabulaire et la sensibilité propre à notre Congrégation.
Choisir de nous réunir au Châtelard, près de Lyon (France) a beaucoup de sens pour nous. Il s’agit d’un centre spirituel des Jésuites avec lesquels nous partageons la spiritualité ignatienne. Mais c’est aussi un éco-centre sur les chemins de l’écologie intégrale pour « prendre soin de notre maison commune » : actions concrètes pour préserver la Création, propositions spirituelles qui intègrent le rapport à soi, aux autres et à la Création… Des préoccupations qui sont bien en ligne avec nos propres orientations à la suite de Laudato Sì…