Magnifique journée à Lalouvesc

france
Les participantes aux réunions internationales en cours en France sont allées avec les Soeurs de notre communauté de Lyon le 11 novembre à Lalouvesc pour une journée de ressourcement au berceau de notre Congrégation.
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! »

Nos cœurs sont remplis de joie ! Quelle belle journée nous venons de passer dans ce village où tout a débuté pour notre Congrégation…

La journée a commencé à 8h du matin quand nous sommes montées dans le bus au Châtelard (Lyon, France) où ont lieu en ce moment deux réunions internationales de notre congrégation. Direction ? Lalouvesc ! C’est-à-dire le village où est née la congrégation de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle pour accompagner spirituellement les personnes venues en pèlerinage au tombeau de saint Régis.

Arrivées sur place, nous avons eu la chance d’avoir la messe dans la basilique qui abrite les reliques de saint Régis et le corps de notre fondatrice, sainte Thérèse Couderc. Pour l’occasion, la liturgie était celle de la Pentecôte. Nous avons invoqué la descente de l’Esprit pour bénir les travails finis et ceux qui commenceraient le lendemain.

La messe votive à l’Esprit Saint était simple mais belle, avec la participation de sœurs de différentes parties du monde, à travers des lectures et des chants en différentes langues.

Lors de la procession de l’offertoire, Sr Véronique, Supérieure générale, a porté le nombre de grains de blé représentant le nombre de sœurs du Cénacle aujourd’hui. Une des plus jeunes présentes, Sr Victorine, a porté le vin et Sr Susan, l’aînée du groupe, a porté le pain.

« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit »
Jn 12, 24 dans la messe de la fête de sainte Thérèse Couderc

Le moment le plus émouvant a été celui où, à la fin de la messe, nous nous sommes rassemblées autour de la châsse de notre fondatrice pour réciter la prière d’acte d’offrande de Mère Thérèse, lue en anglais et en français.

Après le déjeuner, nous avons eu la possibilité de faire notre pèlerinage individuel aux sources de la Congrégation. Chacune a pu passer le temps qu’elle voulait auprès du corps de Mère Thérèse pour lui confier notre mission, ainsi que devant les reliques de Jean-François Régis pour lui demander son zèle apostolique. Nous avons aussi pu aller dans la chapelle de la mort du saint, dans le musée Saint-Régis et jusqu’à la fontaine miraculeuse.

C’était également l’occasion de découvrir par petits groupes le parcours de notre musée de la Maison des Sources. Dans la maison que la Congrégation conserve dans le village, les Sœurs françaises ont fait les guides au milieu des objets et documents qui évoquent nos fondateurs et la vie de nos premières sœurs.

Quelle émotion de nous replonger dans nos débuts et de boire à la source même de nos origines. Malheureusement il fallait bientôt repartir pour continuer nos rencontres le lendemain près de Lyon.

Dans notre maison de Lyon

Messe dans la basilique

Un mois avec la communauté de Toulouse

Sr Marie Claudine

C’est les trois dimensions de notre mission vécue avec mes sœurs qui m’ont marquée. Et, j’ai beaucoup aimé cette expérience.

À chaque prière communautaire, celles qui ne peuvent pas être présentes à cause de leur engagement apostolique ou autres raisons ne sont pas oubliées. J’ai senti une vraie communion de cœur dans notre prière.

J’ai également goûté les temps de prière avec les jeunes « Céna club », ainsi que la prière partagée chaque mercredi.

J’ai profité des visites comme celle de la basilique de Saint-Sernin et de Lourdes.

 

À chaque prière communautaire, celles qui ne peuvent pas être présentes à cause de leur engagement apostolique ou autres raisons ne sont pas oubliées. J’ai senti une vraie communion de cœur dans notre prière.

J’ai également goûté les temps de prière avec les jeunes « Céna club », ainsi que la prière partagée chaque mercredi.

J’ai senti que la communauté est réellement un lieu où règnent la joie partagée, la reconnaissance mutuelle, la souplesse et la disponibilité de chacune, les détentes (quelques fois avec les jeunes professionnelles), l’ambiance communautaire. C’est un lieu où on partage bien sûr le repas fraternel.

Ce n’est pas par hasard que je suis arrivée dans cette communauté, c’est la grâce de Dieu. L’aide de la communauté pour toutes les démarches qui ont été effectuées concernant la validation de mon visa et les dossiers de mes études m’ont touché énormément.

Pendant ce temps, j’ai pu faire du jardinage dans le jardin de la communauté et aussi aller chez une amie du Cénacle à la campagne à Saint Frajou. Il y avait une très bonne ambiance pendant notre jardinage ensemble. Chacune était très contente de jardiner. Quelle ambiance ! J’ai aussi pu participer à la cuisine (cuisiner).

Je suis également allée à « La Casela », une espace de fraternité pour toutes les femmes avec enfants de moins de 3 ans ou sans enfants, on a vu dans cet endroit des personnes de différents pays.  Ce lieu est un endroit où on vit la convivialité, l’accueil mutuel, un lieu d’écoute, de rencontre et de partage. C’était vraiment comme une vie familiale.

Ce lieu a été très intéressant pour moi parce qu’il y a eu de l’apprentissage du français et un atelier de cuisine et de pâtisserie.

Lors de cette expérience, j’ai vécu de la joie, de l’ouverture, du partage. J’ai aussi ressenti la compréhension réciproque, la confiance en soi, la volonté d’initialiser quelque chose que je ne connais pas encore. Tout cela m’a permis de vivre profondément la souplesse et la disponibilité. Malgré mon mauvais français, j’ai pu vivre librement cette expérience et j’en ai beaucoup profité.

La suite de mon expérience à Lyon m’a permis de visiter les archives dans ce lieu et cette maison historique. Les différentes visites m’ont donné plus de connaissance sur l’histoire de la congrégation. J’ai eu beaucoup d’espérance et j’ai été confirmée dans ma vocation.

Ce qui m’a beaucoup touché, c’était le moment où j’ai vu directement le corps de Mère Thérèse Couderc à Lalouvesc. J’ai vu également les reliques de François Régis et du Père Terme.

En fait, tout ce que j’ai vécu pendant mon expérience m’a fait grandir en Christ et a augmenté mon amour de la Congrégation. Je peux dire que maintenant, j’ai mieux compris le sens du passage de l’internationalité à l’interculturalité.

Relecture de la première partie de mon expérience (Rome)

Sr Alidah
« Dieu est Bon, plus que bon, il est la Bonté »

C’est une joie pour moi de partager l’expérience que j’ai vécu à Rome. Pour commencer, je vais expliquer le symbole que j’ai reçu à la fin de notre temps ensemble. À l’ouverture de notre expérience, les accompagnatrices nous ont demandé de chercher un symbole et j’ai choisi une PIERRE. Je vois en ce symbole l’endurance, soit pour la vie spirituelle, soit pour la vie humaine. C’est pour cela que j’ai encore repris, à la fin de l’expérience, le même symbole « pierre ».  Car durant l’expérience vécue, ma foi est devenue forte, ma vocation dans cette congrégation est davantage confirmée.

J’ai mis ensuite l’EVANGILE sous mon symbole « pierre », car l’Evangile m’a accompagné tout au long de mon expérience. Par l’Evangile d’aujourd’hui, par exemple, j’ai entendu la demande de Jésus à Bartimée : que veux-tu que je fasse pour toi ?

J’ai déposé également autour de l’Evangile et de ma pierre les NOMS de toutes les personnes qui m’ont accompagnée, ainsi que les LIVRES que nous avons utilisé durant l’expérience à Rome.

Comme, les sœurs accompagnatrices ont donné des pistes pour le partage final, je suis beaucoup marquée par une proposition de donner UN NOM à Dieu : qui est- Il pour moi ? Donc, j’ai nommé Dieu : DIEU GENEREUX. Car Dieu m’a tout donné, Il a fait des grandes choses pour moi. Nous avons beaucoup visité des lieux et quand nous avons été au CIRCO MASSIMO et au COLISÉE, je suis beaucoup touchée par les dernières prières des martyrs chrétiens avant que les lions les dévorent. Le sang des martyrs a vraiment coulé partout dans la Rome antique. L’histoire des martyres m’a fait grandir spirituellement et humainement.

En résumé, pour moi, tous les lieux que nous avons visités sont des lieux des martyrs. J’ai compris la parole du Christ : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Mt 16,24. C’est cela aussi que Mère Thérèse Couderc dit clairement dans le « Se Livrer » :  » Ne reculer devant aucun des petits sacrifices qui peuvent servir à notre avancement dans la vertu ». La Croix est un chemin de SAINTETÉ.

Merci infiniment à vous la communauté du généralat de nous avoir donné Susay , Hanitra, Helena, qui nous ont accompagné jusqu’au bout, ainsi que Beth qui nous a rejoint en chemin.  En un mot : Merci beaucoup !

DIEU GENEREUX

Seigneur mon Dieu, je te remercie De tout mon cœur 

Ton amour est répandu toute la terre

Tu es toujours avec moi

Mon cœur est alors rempli de joie 

 

Tu ne m’abandonne jamais même quand j’ai péché 

Seigneur ! Merci pour toutes merveilles 

Je n’arrive pas à dire en détails 

 

Tous les jours Tu es GENEREUX grâce à ton amour 

Tu me donne tout sans retour

et alors je Te dis 

Seigneur je Te confie

 

Enseigne-moi ton chemin pour mieux répondre à ton appel 

Je crois que Tu ne me laisses pas seule 

Tu es là ! Ma vie est belle 

Je te rends grâce de tout mon cœur 

Avec Toi, je suis très fière 

 

Seigneur ! Je te demande une seule chose

Une question vient de toi qui se pose

Que veux-tu que je fasse pour toi sœur ?

Et je Te dis avec mon cœur ouvert 

Donne-moi un cœur qui sait aimer 

Car Tu es un DIEU GENEREUX !!!

« Le Seigneur a fait pour moi des merveilles »

Sr Rufine

L’expérience internationale a ouvert mon cœur et mon esprit à vivre la diversité et l’interculturalité. Cette expérience est un cadeau de Dieu pour moi afin que je puisse goûter profondément la richesse culturelle. Je suis restée 11 jours à Rome, le temps est passé très vite. J’ai vécu cette expérience avec liberté et j’ai découvert que Rome est riche de l’histoire chrétienne comme celle de Pierre et Paul, des martyrs, de Saint Ignace, ainsi que des différents monuments romains.

Quand je suis entrée au Vatican, dans la basilique Saint-Pierre, j’ai vu de nombreux autels et chaque autel avait une messe ; cela me rappelle le « se livrer » de sainte Thérèse Couderc : elle a entendu le son de la cloche et a vu plusieurs autels où le sang de l’agneau coulait sur chaque autel. J’ai aussi participé à la messe dans la chapelle où on voit clairement le trône de Saint-Pierre. J’ai vécu cela avec une grande joie intérieure et une foi profonde. Tout cela me pousse à rendre grâce à Dieu.

Aux Trois Fontaines où Saint Paul a été martyrisé, la tête de Saint Paul a rebondi trois fois sur le sol. Ce Saint a beaucoup souffert mais n’a pas eu peur, il était prêt à mourir dans la foi. Je suis très touchée par cette attitude de Saint Paul et cela m’a fait penser qu’il y a de la souffrance à endurer dans la vie et après la souffrance, c’est la vraie vie. Le martyr Saint Paul m’a aidé à m’attacher au Christ et a renforcé ma foi.

En ce qui concerne saint Ignace de Loyola, j’ai visité sa chambre, l’endroit où il a écrit les Exercices Spirituels. Ce qui m’a beaucoup touché, c’est que sa chambre est très étroite, simple, ce qui signifie qu’en le voyant, je me suis dit que c’est un signe de sa sincérité de vie et de son détachement total des richesses terrestres. Pour toutes ces découvertes, je ne cesse pas de rendre grâce à Dieu qui m’a montré ses merveilles.

À Versailles, j’ai vécu avec la communauté durant 1 mois. Cela est un don de Dieu. Ce qui m’a touché c’est qu’il y a beaucoup de types d’animation spirituelle dans ce Centre. Je suis très heureuse parce que la communauté m’a permis d’assister à quelques animations comme celle de « goûter et partager la parole de Dieu », « Matinée Spirituelle », « Week-end spirituel » et « lectio Divina ». Dans tout cela, j’ai ouvert mon cœur, mon âme et mon esprit pour accueillir des fruits.

L’organisation communautaire qui donne place à la prière ensemble a ancré mon cœur dans le Christ ; le partage profond avec foi et confiance de chacune pendant la prière partagée tout le dimanche m’a permis de vivre l’expérience de la communauté des disciples avec Jésus. J’ai participé aussi à la vie courante. J’ai reçu beaucoup de choses qui m’aident à vivre ma vocation dans la vie à Versailles.

À Lyon, lieu historique de notre Congrégation, j’ai reçu beaucoup de grâce. Ce qui m’a touchée c’est la chambre de Sainte Thérèse Couderc qui m’a fait comprendre son humilité, son silence, son « se livrer », sa simplicité. Dans sa chambre j’ai vu les objets qu’elle a utilisé : aiguille, ciseau, linge, bout de papier avec des paroles de Dieu … je suis convaincue que c’est dans la vie quotidienne qu’on trouve la vraie vie, le vrai bonheur qui donnent la vie éternelle.

A Lalouvesc, quand je suis entrée à la basilique Saint Régis, je sens que le corps de Mère Thérèse accueille toutes les personnes qui viennent dans cette basilique. Je suis touchée quand j’ai vu la Bonté sur le visage de sainte Thérèse Couderc, son amour infini, sa simplicité, son cœur grand comme le monde…

J’ai confirmé mon offrande avec Mère Thérèse à Notre Dame D’Ay.

C’est un cadeau aussi que j’ai pu visiter la maison natale de Mère Thérèse au Mas. J’ai pu y rester quelques jours. C’est un miracle pour moi que cette maison est encore là. J’ai pu imaginer les qualités de la famille de Mère Thérèse : sociable, chrétienne et solidaire.

Je te rends grâce mon Dieu de m’avoir appelée et choisie. Je suis également reconnaissante à toute la Congrégation qui m’a permis de vivre cette expérience,

J’ai reçu beaucoup de merveilles qui marquent ma vie.

Mon expérience interculturelle

Sr Lucie

La première chose qui m’a frappé c’est l’accueil chaleureux des sœurs, avec tous les gestes d’amour exprimé partout même dans la chambre. Cela m’a donné beaucoup de joies.

Cette expérience m’a fait sentir que je suis précieuse aux yeux de Dieu et que je dois toujours être heureuse de la grâce qu’il me donne chaque jour.

A Rome, ma visite des tombeaux des martyrs m’a touché. J’étais spécialement frappée par l’histoire de Pierre.  J’ai senti que Pierre était une personne simple qui n’avait pas beaucoup de connaissances intellectuelles, mais il est devenu Saint. Je suis convaincue que je ne dois pas attendre pour devenir un grand expert pour pouvoir faire ma mission. C’est ma capacité d’utiliser ce que Dieu me donne qui est la plus importante.

En France, les moments les plus forts pour moi ce sont nos jours à Lalouvesc, là où j’ai vu directement la corp de Mère Thérèse dans la basilique de Saint Jean François Régis. J’étais également très heureuse de découvrir l’ancienne place de la châsse dans notre maison source. Les nombreux souvenirs laissés par Mère Thérèse et Père Terme, François Régis sont précieux pour moi. Les objets spirituels m’ont fait comprendre leur manière d’aider les autres et leur bon esprit en aimant tout le monde.

J’étais touchée par le lien entre St François Régis et Mère Thérèse. J’ai trouvé de bons souvenir de Mère Thérèse dans le Musé de Saint François Régis.

À la basilique Saint Paul à Rome

Je garde beaucoup de choses sur la vie de Mère Thérèse, mais je veux dire tout simplement que mon contact avec elle ravive en moi le désir de vivre davantage la simplicité de notre fondatrice et de son amour de prière. Que cela m’aide à aimer chacune de mes sœurs quelques soient leur limite, à aimer également toutes personnes, spécialement celles que je rencontre dans la mission que la Congrégation me confie.

Ilna

J’ai découvert le Cénacle en janvier 2023 sur invitation de Noémie.

En effet, ce fut une période où j’étais très dépressive et je n’avais goût ni à la fête ni à rien. Ainsi, sur insistance de mon cher époux on s’y était rendu.  Dieu est simplement merveilleux.  Il m’a redonné la force, l’espoir et le goût à la vie fraternelle suite à l’accompagnement de la sœur Lydia.

 

A l’occasion, mon époux et moi avions découvert la fraternité et nous l’avons intégrée avec joie. Cette joie ne cesse de grandir avec les rencontres et surtout avec l’engagement.

Merci à Dieu tout puissant.

Qu’il comble la vie des sœurs du Cénacle.

Michèle

J’ai rencontré les sœurs Laurence et Simone à Zinvié (Bénin) chez les sœurs Clarisse, auprès de qui j’étais venue faire une retraite de 3 jours en février 2019.

Le dimanche au cours de la messe, le prêtre les avait publiquement remerciées pour le travail d’accompagnement qu’elles ont accompli auprès des novices de la communauté. À la sortie, je me dépêche de les rattraper pour en savoir plus sur l’accompagnement et j’ai ainsi reçu les prospectus du Cénacle de Vogan.

Quelques mois plus tard j’ai programmé ma 1ere retraite au Cénacle et j’ai aimé l’accompagnement. Chaque année, je viens au Cénacle pour diverses retraites et j’en sors toujours plus vivifiée à vivre la spiritualité ignatienne.

J’ai découvert le programme de formation FAS (Formation à l’accompagnement spirituel) et m’y suis inscrite, tout en suivant le programme d’Initiation Théologique et Pastorale de Cotonou. J’y ai rencontré Narcisse qui y était déjà un an plus tôt. Lors d’une retraite de 8 jours à Vogan, je croise encore Narcisse et l’idée de faire quelque chose à Cotonou commence à faire son chemin en moi. J’ai appelé Narcisse et lui fit part de mon idée. Il m’informe alors que l’idée est déjà en cours de réalisation avec des amis qui avaient déjà fait le cheminement et qui souhaitent une continuité des fruits de ce cheminement. C’est ainsi que commence une série de rencontres, souvent à Vogan ou à l’EITP et après auprès des membres de la Fraternité naissante. J’ai été émerveillée de découvrir des personnes qui partageaient les mêmes valeurs de partage et j’ai décidé de m’engager encore plus pour vivre les valeurs du Cénacle. Cet engagement a été concrétisé à la Pentecôte 2024. Merci Seigneur pour tes merveilles.

Acte d'offrande

Seigneur Jésus, je m’unis à votre sacrifice, perpétuel, incessant, universel. Je m’offre à vous pour tous les jours de ma vie et pour chaque instant du jour, selon votre très sainte et très adorable volonté.

Vous avez été la victime de mon salut, je veux être la victime de votre amour.

Agréez mon désir, acceptez mon offrande, exaucez ma prière : que je vive d’amour, que je meure d’amour et que le dernier soupir de mon cœur soit un acte du plus parfait amour.

Ainsi soit-il

Bonté

J’ai eu il y a quelques jours une vue qui m’a bien consolée.

C’était pendant mon action de grâce que je fis quelques réflexions sur la bonté de Dieu, et comment ne pas y penser dans ces moments-là, à cette bonté infinie, bonté incréée, source de toutes les bontés ! et sans laquelle il n’y aurait aucune bonté ni dans les hommes, ni dans les autres créatures… J’étais extrêmement touchée de ces réflexions, lorsque je vis écrit comme en lettres d’or ce mot Bonté que je répétais depuis longtemps avec une indicible douceur. Je le vis, dis-je, écrit sur toutes les créatures animées et inanimées, raisonnables ou non, toutes portaient ce nom de bonté, je le voyais même sur la chaise qui me servait de prie-Dieu. Je compris alors que tout ce que ces créatures ont de bon et tous les services et les secours que nous recevons de chacune d’elles est un bienfait que nous devons à la bonté de notre Dieu, qui leur a communiqué quelque chose de sa bonté infinie, afin que nous la rencontrions en tout et partout.

Mais tout ce que je vous dis là n’est rien ; si je pouvais vous dire quelque chose de ce que j’ai éprouvé dans ce moment-là, à la bonne heure, mais impossible de le rendre, ce qui est Divin ne se rend pas. Seulement, je ne m’étonne plus que les saints fussent ravis à la vue de cette bonté que tant d’âmes connaissent si peu ; cette impression m’a duré plusieurs jours pendant lesquels je ne pouvais prendre de goût à rien qu’à ce que j’avais vu et éprouvé.

 

Lettre de Mère Thérèse Couderc à Mère de Larochenégly, Supérieure générale, 10 août 1866 (extrait)

Se livrer

Dimanche 26 juin [1864]
« Déjà plusieurs fois Notre-Seigneur m’avait fait connaître combien il était utile pour l’avancement d’une âme qui désire sa perfection de se livrer sans réserve à la conduite de l’Esprit Saint. Mais ce matin il a plu à sa divine Bonté de m’en donner encore une vue toute particulière. Je me disposais à commencer ma méditation lorsque j’ai entendu le son de différentes cloches qui appelaient les fidèles à l’assistance aux divins Mystères. Dans ce moment, j’ai désiré m’unir à toutes les messes qui se disaient et ai pour cela dirigé mon intention afin d’y participer. Alors, j’ai vu d’une vue générale, tout l’univers catholique et une multitude d’autels où s’immolait en même temps l’adorable Victime. Le sang de l’Agneau sans tache coulait en abondance sur chacun de ces autels qui m’apparaissaient environnés d’une fumée fort légère qui s’élevait vers le ciel. Mon âme était saisie et pénétrée d’un sentiment d’amour et de reconnaissance à la vue de cette satisfaction si abondante que Notre-Seigneur offrait pour nous. Mais j’étais aussi dans un grand étonnement de ce que le monde entier n’en était pas sanctifié. Je demandai comment il se faisait que le sacrifice de la Croix n’ayant été offert qu’une seule fois ait été suffisant pour racheter toutes les âmes, et que, renouvelé tant de fois, il ne suffit pas à les sanctifier toutes. Voici la réponse que j’ai cru entendre : Le sacrifice est sans doute suffisant par lui-même, et le sang de Jésus-Christ plus que suffisant pour la sanctification d’un million de mondes, mais les âmes manquent de correspondance et de générosité. Or, le grand moyen d’entrer dans la voie de la perfection et de la sainteté, c’est de se livrer à notre bon Dieu.

Mais qu’est-ce que “se livrer” ? Je comprends toute l’étendue du sens de ce mot : se livrer, mais je ne puis l’expliquer.
Je sais seulement qu’il est très étendu, qu’il embrasse le présent et l’avenir.

Se livrer, c’est plus que se dévouer, c’est plus que se donner, c’est même quelque chose de plus que s’abandonner à Dieu.
Se livrer enfin, c’est mourir à tout et à soi-même, ne plus s’occuper du moi que pour le tenir toujours tourné vers Dieu.
Se livrer, c’est encore ne plus se chercher en rien, ni pour le spirituel, ni pour le temporel, c’est-à-dire ne plus chercher de satisfaction propre mais uniquement le bon plaisir divin.

Il faut ajouter que se livrer, c’est aussi cet esprit de détachement qui ne tient à rien, ni pour les personnes, ni pour les choses, ni pour le temps, ni pour les lieux. C’est adhérer à tout, accepter tout, se soumettre à tout.
Mais on va croire peut-être que cela est bien difficile à faire. Qu’on se détrompe, il n’y a rien de si facile à faire et rien de si doux à pratiquer. Le tout consiste à faire une seule fois un acte généreux, en disant avec toute la sincérité de son âme : “Mon Dieu, je veux être tout à vous, daignez accepter mon offrande.” Et tout est dit. Avoir soin désormais de se tenir dans cette disposition d’âme et ne reculer devant aucun des petits sacrifices qui peuvent servir à notre avancement dans la vertu. Se rappeler que l’on s’est livré.

Je prie Notre-Seigneur de donner l’intelligence de ce mot à toutes les âmes désireuses de lui plaire, et de leur inspirer un moyen de sanctification si facile. Oh ! si l’on pouvait comprendre à l’avance quelles sont les douceurs et la paix que l’on goûte quand on ne met pas de réserve avec le Bon Dieu ! Comme il se communique à l’âme qui le cherche sincèrement et qui a su se livrer. Que l’on en fasse l’expérience et l’on verra que c’est là où se trouve le vrai bonheur que l’on cherche en vain sans cela.

L’âme livrée a trouvé le paradis sur la terre, puisqu’elle y jouit de cette douce paix qui fait en partie le bonheur des élus. »